Dans la primitive Eglise, Marie est présente au milieu des apôtres.

Auprès du Christ-Serviteur, nous ne pouvons oublier Celle qui est « la Servante », Marie.

Saint Luc nous apprend qu’au moment déterminant que fut l’Annonciation, la Vierge prononça son fiat en disant :

 Me voici, je suis la servante du Seigneur. Lc 1,38

Notre mission est d’être envoyées par l’Évêque pour collaborer avec les Prêtres à l’Å“uvre de l’évangélisation par l’éducation de la Foi.

Avec la force de l’Esprit Saint,
nous consacrons toute notre vie au service de l’Église et spécialement des Prêtres.

Notre charisme nous oriente vers :

• un apostolat proposant le partage de la vie liturgique, en mettant à la portée du peuple de Dieu le témoignage de notre vie eucharistique, mariale, fraternelle et missionnaire;

• un apostolat de l’ordre de l’éducation de la Foi, de la formation par la participation à la pastorale de l’Eglise locale.

 

 Le rapport du prêtre à la femme comme mère et comme sÅ“ur s’enrichit, grâce à la tradition mariale, d’une autre dimension, celle du service à l’imitation de Marie servante.

Si, par sa nature, le sacerdoce est ministériel, il faut le vivre en union avec la Mère, qui est la servante du Seigneur.

Alors, notre sacerdoce sera gardé dans ses mains, plus encore dans son cÅ“ur, et nous pourrons l’ouvrir à tous. Il sera ainsi fécond et salvifique, dans toute sa dimension. La figure de la femme-sÅ“ur est d’une importance considérable dans notre civilisation chrétienne, où d’innombrables femmes sont devenues des sÅ“urs pour tous.

Une « sœur » est une garantie de désintéressement.

Ce don désintéressé d’une féminité « fraternelle » baigne de lumière l’existence humaine, fait naître les meilleurs des sentiments dont l’homme soit capable et laisse toujours après elle une trace de reconnaissance pour le bien gratuitement offert.

Saint Jean-Paul II – Lettre aux prêtres – Jeudi Saint 1995  Â